Nous avons appris le décès de Micheline Dax, la voix de la grosse cochonne Miss Piggy du Muppet Show. Outre cela, Micheline Dax a eu une longue carrière, ce que ce soit comme doubleuse et sur les planches des théâtres.
Aujourd’hui, c’est le mythique Monsieur Mouche de Hook, Bob Hoskins dont nous apprenons la disparation. Sir Bob Hoskins était aussi très connu pour avoir joué dans « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? », mais aussi pour son rôle de Mario, le plus célèbre plombier, dans le film « Super Mario Bros ».
Merci à eux pour leurs talents et tous les bons souvenirs !
"The comedy of terrors" ( en VF "Le croque-mort s'en mêle") est un film de avec Vincent Price, Peter Lorre, Boris Karloff, Joyce Jameson, Basil Rathbone et le chat Rubarb (oui, le chat est au générique !)
A noter que le scénario est de Richard Matheson (hélas disparu il y a moins d'un mois), l'auteur du magnifique (c'est Xian qui le hurle) "Je suis une légende". Et pour la petite histoire, Price incarnera le premier Robert Neville.
Synopsis :
1890, dans une petite ville de la Nouvelle Angleterre,l'entreprise familiale des pompes funèbres de Hinchley et Trumball connait de nombreux problèmes. Le fondateur, Amos Hinchley, est sénile, Trumball, son partenaire alcoolique est marié à Amaryllis la fille d'Hinchley. Felix Gillie, l'assistant du terrible duo ne souhaite pas que son passé soit dévoilé. Pour garder son emploi et maintenir le société à flots, Félix va devoir créer des clients...
(Attention, film en VO uniquement et sans sous-titre)
Avis des TT:
Franchement, nous nous sommes bien marrées devant ce film !
Le film raconte les péripéties d’une bande d’escrocs des pompes funèbres. Non seulement ils vident les cercueils des corps pour les récupérer, mais en plus ils zigouillent des honnêtes gens pour se faire de l’argent. Bref une vraie bande de filou… et de bras cassé !
Vincent Price est la tête du groupe, il est tout le temps ivre et en fait DES TONNES ! Comme d’ailleurs l’ensemble des acteurs. Parfois, on se demande vraiment si les acteurs jouent un rôle ou s’ils se lâchent complètement (principalement Price et Rathbone)! C’est juste un régal ! Belle prestation de Basil Rathbone qui refuse de mourir et donne des scènes surréalistes ! Boris Karloff ne sert à rien sauf à la fin ! La femme de Price est juste atroce, une vraie Castaphiore du dimanche ! Mention spéciale à Rhubarb, le chat ;) !
Par contre ! Ô horreur ! Vincent, incarnation de la classe et de l’élégance… rote dans ce film !
On retrouve dans cette parodie de film d’horreur — car s’en est une — tous les éléments des films de genre : cimetières brumeux, vielles bâtisses, et tout un tas d’objets insolites comme l’ours empaillé. Le tout saupoudré d’une très grosse dose d’humour et d’une pincée d’autodérision.
Certains plans sont, sans aucun doute, des clins d’œil à d’autres films.
Bien sûr, pour apprécier ce film correctement, il faut déjà aimer ce genre de production. Les vieux films d’horreur n’ont pas grand-chose d’horrifique à notre époque.
Bref, un vrai moment de détente ! À conseiller à tous les amateurs du genre !
"Lincoln" est un film de Steven Spielberg avec Daniel Day-Lewis, Tommy Lee Jones, Sally Field. Le film est basé sur le livre de Doris Kearns Goodwin "Team of Rivals".
Synopsis : Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le
vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage. Cet homme doté d'une détermination et d'un courage moral exceptionnels va
devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.
Bande annonce :
Chronique des TT :
Pas simple de faire un film sur Lincoln, qui est peut-être l’un des présidents américains les plus emblématiques que les États-Unis ont connus. Cela fait plusieurs années que Spielberg en
parlant, pendant un temps, c’est Liam Neeson qui aurait du jouer le rôle, mais comme le projet trainait, c’est Daniel Day-Lewis qui s’y est (brillamment) collé. Le film retrace les derniers
mois de Lincoln sur son combat pour l’abolition de l’esclavage et la fin de la guerre de Sécession.
Il est toujours difficile de juger de l’histoire d’un pays qui n’est pas le nôtre. Alors, comment réellement dire si le film de Spielberg reproduit bien l’histoire de son pays ? Nous
connaissons tous vaguement l’histoire de la guerre de Sécession et le personnage de Lincoln… mais comme un Étatsunien moyen doit connaitre la Révolution française et Louis XIV… On pourrait
regretter que le film commence directement sur les derniers mois de la guerre de Sécession et les débats à la chambre sur l’abolition de l’esclavage. Une petite introduction rapide sur
Lincoln, son accession au pouvoir, pourquoi il a voulu faire abolir l’esclavage aurait peut-être permis de mieux comprendre le film.
Le film évoque donc le vote pour abolir l’esclavage et les méthodes politiciennes qui vont être mis en place pour parvenir à obtenir le nombre de votes nécessaire. Certains pourront dire que
ce sont des méthodes de pourris, mais les gens acceptent les marchés proposés, donc bonjour les convictions politiques ! Mais on ne sait malgré tout pas pourquoi, Lincoln et le parti
républicain veulent tant l’abolition (noté au passage, qu’aujourd’hui le parti républicain est le parti de Bush !) On retiendra aussi les magnifiques joutes verbales lyrics à la chambre
des représentants qui sont un vrai délice.
Outre le côté purement politique, il y a aussi des références sur l’égalité des races et l’égalité raciale (subtile nuance n’est-ce pas ?). Il ne faut pas croire que ceux qui sont contre
l’esclavage ne sont pas forcément pour l’égalité. Par exemple parmi les antiesclavagistes, beaucoup ne sont pas pour donner les mêmes droits aux Noirs. Il faudra attendre 1960 pour que
l’égalité se fasse… un long chemin donc. Par contre, si ces hommes politiques sont en désaccord sur les droits à donner aux Noirs, l’ensemble de la chambre est d’accord pour trouver
scandaleux de l’octroyer aux femmes… ils sont donc en parfaite harmonie sur les femmes… Comme quoi après la couleur, le sexe est un autre cheval de bataille pour l’égalité… On voit aussi la
difficulté, parfois, de prendre des décisions politiques qui pourraient apparaitre simples et normales au premier abord.
Lincoln est présenté comme un homme politique, mais aussi comme un mari et un père (d’ailleurs, c’est trop mignon !!!). On découvre plusieurs facettes de cet homme politique particulier
(n’oubliez pas qu’il était probablement atteint de la maladie de Marfan) et issu d’un milieu modeste. Madame Lincoln ne manque pas de le faire remarquer vigoureusement à un membre de la
chambre.
Techniquement, Spielberg nous livre un de ces grands films, dans la lignée de la Liste de Schindler. Ça fait plaisir, car certains de ces derniers films n’étaient pas vraiment à la hauteur de
ses anciennes productions. Le film est calme : pas de gros trucs qui explosent partout, pas de courses poursuites… des plans longs, larges, pas saccadés : bref simple.
C’est bien filmé, malgré la méconnaissance qu’on peut avoir, on arrive à suivre facilement l’histoire, la musique de Williams est une nouvelle
fois superbe.
Nous avons vraiment beaucoup aimé ce film. À voir.
En parlant de Lincoln, spéciale dédicace à une des histoires de Salyna : Lazuli l'irlandaise bleue.
(Si vous voulez savoir de quoi il retourne, vous pouvez lire le début du roman publié dans le webzine
chyrsalide)
"Les cinq légendes" ( "Rise of the guardians" en VO) est un film d'animation de Peter Ramsey, avec les voix de Chris Pine, Isla Fisher, Hugh Jackman, Jude Law et Alec Baldwin. Ce film est inspiré
par les nouvelles de Williman Joyce, The Guardians of the Childhood
Synopsis :
L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq légendes vont devoir, pour la première fois, unir
leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.
Bande-Annonce :
Critique Xian et Salyna :
Enfin un dessin animé de Noël qui sort de l'ordinaire ! Habituellement à cette période, il y a toujours un film avec un renne ou un lutin pour sauver Noël de quelques menaces. Ici ce n'est
pas pour sauver Noël, puisqu'il faut sauver Paques. Pâques ? Oui, car le film se déroule à cette époque de l'année où les dernières neiges de l'année tombent en général. Le film marche sur
un système classique : un groupe de héros et un méchant ténébreux. Mais ça marche bien. On y retrouve plusieurs personnages de la croyance populaire : le père Noël, le croquemitaine, la
fée des dents (oui, je sais que chez nous c’est une petite sourie, le réalisateur ne l’a pas oublié dans le film), le marchand de sable, le lapin de Pacques (qui n’est pas une cloche, haha) et
Jack Frost (ce dernier n’est pas connu chez nous. Xian : ceci dit j'attends toujours de la neige, moi, en Bretagne).
Nous avons Jack qui fait un peu n’importe quoi, mais qui rêve d’être vu et reconnu par les enfants. En effet, personne ne le voit, car personne ne croit en lui (Xian : Il avait qu'à faire
neiger en Bretagne ! *ne démord pas*). C’est là que les gardiens (les quatre autres nommés) font appel à lui pour les aider à combattre Pitch (non, ce n’est pas une princesse rose de Mario)
le Croquemitaine qui veut faire du mal aux enfants.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires comme les gamins, les elfes, les yétis et les petites fées, sont tous géniaux et bien travailler. Il y a aussi beaucoup d’humour, à vrai
dire il ne se passe pas une séquence sans que l'on rigole.
Le Père Noel est juste énorme en espèce de Russe un peu brute ! Le lapin, loin d'être mignon, est une espèce de version aux hormones australiennes ! Quant au croquemitaine, Pitch
(putain ce nom) il est assez complexe et j’ai eu beaucoup de peine pour lui, surtout sur la fin. Il faut dire que lui aussi n'est pas forcément très connu chez nous, alors qu'il est celui qui se
cache sous le lit la nuit....
Techniquement, l’animation est excellente (on sent une vraie maitrise de l’animation 3D). Il y a aussi une musique sympathique.
Bon, pour les défauts, mais c’est chercher les trucs pour gâcher un film pour enfants, c’est de dire que les lumières des enfants dans les pays musulmans, ce n’est pas possible pour Noël et
Pâques. C’est aussi un film américain…
Un très bon film à voir que l’on soit enfants ou parents. Perso, nous ne serions pas contre de le revoir.
"Augustine" est un film français avec Vincent Lindon, Stéphanie Sokolinski (Soko), Chiara Mastroianni.
Synopsis :
Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses
démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.
Bande-Annonce :
Avis général :
Quelle déception ! Au premier abord, le film avait l’air intéressant et traitait d'un sujet longtemps tabou : l'hystérie. Mais hélas, au final, ce film est absolument sans
intérêt !
Il ne se passe rien.... On est vraiment dans le film lent et froid. L'image est sombre, les séquences lentes, presque aucun discours... et très peu d'ambiance sonore hormis les bruits de pas sur
les sols grinçants.
D’ailleurs, parlons-en de cette ambiance sombre qui plane sur une bonne partie du film. L’impression donnée est de filmer les acteurs-trices à contre-jour ou dans les angles les moins éclairés
des décors. À quoi cela rime-t-il ? L’image ne gagne pas en qualité, bien au contraire.
Puis si vous ne savez pas très bien ce qu'est l'hystérie en entrant dans la salle, vous ne serez toujours pas ce que c’est en ressortant. À aucun moment on ne sait à quoi correspond cette
maladie, ni comment on la percevait ni comment on faisait pour la « traiter ». Le film évoque même plusieurs types d’hystérie. Ah bon ? Mais quelles sont-elles ? Sans en faire
un long discourt, nous pensons qu’il était humainement possible de faire un encart au début du film pour énoncer cela. De plus, si vous ne connaissiez pas Charcot et tout ce qu'il a fait comme
recherche sur cette maladie, et bien vous n'en apprendrez rien non plus, hormis qu'il s'agissait d'un chercheur cherchant (ha ha ha) des financements pour ses recherches (comme quoi ça ne date
pas d'hier !).
Le scénario semble tenir dans un mouchoir de poche. Le but était-il de mettre en scène une relation malsaine entre une patience et son médecin ? Et pour faire ça plus sombre, il fallait
situer ça au XIXe, à la Salpêtrière par exemple. Tant qu’à faire, prenons un médecin célèbre. Et pourquoi pas l’hystérie ? Après tout, une belle jeune femme hystérique frustrée face à son
médecin, ça fait bien ! Bref, on avait l’impression que le scénario s’est monté en une soirée autour d’un verre.
En parlant de lubrique, parlons du jeu d'acteur de la jeune actrice qui joue Augustine... lors de ses deux premières crises, nous avions plus l'impression de voir des crises d'épilepsie d'une
actrice porno... et sa performance est digne d'une actrice porno : gémir de façon lubrique et se caresser l'entrejambe. Car oui, c’est bien le jeu d’une actrice porno que l’on voit.
L’hystérie se résume donc à des pulsions de femmes frustrées… heureusement que le professeur Charcot a démontré que cela touchait aussi les hommes…
Seul Vincent Lindon mérite qu'on aille voir ce film (et pas seulement parce qu'on voit ses fesses). L’acteur est impeccable dans son rôle.
Au final, le film est lent, inintéressant et sans intérêt ...
Il y a presque une semaine, personne n’a pu ignorer la nouvelle qui fut annoncée (tard dans la nuit) : Disney rachetait Lucasfilm. Cela n’était pas vraiment surprenant puisque le géant de
l’animation avait déjà acquis Marvel et Pixar quelques années auparavant, et la collaboration Disney Lucasfilm existe depuis longtemps.
Cependant, THE nouvelle n’était pas vraiment celle-là. En effet, Disney annonça dans la foulée la mise en route d’un nouvel épisode de la série culte de Dieu Georges.
Certains ont hurlé de joie (comme nous) et d’autre de colère et de mépris en criant au futur navet à venir.
Nous ne souhaitons pas rentrer dans les débats, surtout ceux économiques. Mais rappelons que The Avengers était pas mal du tout.
Autant dire que cette annonce nous a plus que réjouis, car c’est pour nous un rêve de revivre cette aventure Star Wars.
Bien sûr que nous avons peur : il y a toujours le risque que cette production soit mauvaise. C’est aussi ça le jeu. Pour comparer, comment être sûr que Bilbo sera à la hauteur du Seigneur
des Anneaux ? Wait and See.
Sinon, concernant les premiers rumeurs, ou démentis, l’épisode VII (oh que c’est beau d’écrire ça !) devrait être une production originale. Les premiers espoirs s’étaient portés sur le Cycle
de Thrawn écrit par Timothy Zahn il y a fort longtemps, mais cela a été démenti.
Mark Hamill aurait accepté de reprendre son rôle de Luke, car les événements de cet épisode mettraient en scène le fils Skywalker âgé d’une trentaine d’années.
Bien sûr, ces informations sont à prendre avec des pincettes. Nous avons hâte d’avoir des confirmations quand au scénario.
Par ailleurs, Lucas ne sera pas exclu de cette nouvelle histoire. Nous aurions même tendance à penser qu’il a déjà écrit les épisodes VII, VIII et IX. Après tout, il n’est pas assez fou pour
livrer l’œuvre de sa vie à n’importe qui et n’importe comment.
À noter que la fille Lucas, Katie, écrit des scénarii pour la série Clone Wars. Il n’est pas impossible qu’elle reprenne les manettes de la série de son père…
Et, comme tous ceux qui lieront ce billet : nous avons pleuré à la mort de la maman de Bambi ! Voila donc 70 ans que des générations de gamins chialent devant cette horrible scène ! Et ne
manqueraient pas de mettre le balle de plomb dans les fesses du méchant chasseur !
Si vous souhaitez en savoir plus sur chacune d'entre nous, nous avons toutes les deux un blog respectif.
Sur le blog de Xian Moriarty, vous y retrouverez des extraits de ses récits qu'elle écrit seule, mais aussi des critiques littéraires et cinématographiques.
Sur le blog de Salyna Cushing-Price, Anaïscience en Cavale, vous pourriez y suivre ses aventures d'étudiante en biologie.
Si par hasard, vous appréciez nos écrits, sachez que certains d'entre eux sont publiés sur le forum Plume Imag'in Air que nous administrons avec des amis.
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