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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 14:47

"Histoire des femmes scientifiques de l'Antiquité au XXIe siècle : les filles d'Hypathie." est une monographie d'Eric Sartori.

 

4e de couverture :

Dans mon jeune âge, écrit l'astronome américaine Maria Mitchell, je me disais que les femmes ont besoin des sciences exactes... Puis je me suis dit que c'était la science qui avait besoin des femmes. " Voici donc l'histoire désolante et absurde de la longue exclusion des femmes de l'aventure scientifique et technique de l'Occident. C'est une histoire parfois tragique - l'assassinat de la physicienne grecque Hypatie, qui nous a transmis la dernière version des Eléments d'Euclide, les procès des sorcières ayant engendré une société hémiplégique -, et que nous payons peut-être à travers une certaine mise en cause actuelle des valeurs de progrès. J'ai écrit ce livre pour que les trop rares femmes scientifiques de l'Antiquité à nos jours ne soient pas oubliées, leurs œuvres et leurs vies injustement méconnues, pour que ne soient pas niées les difficultés, les entraves, les mesquineries, les injures et parfois les persécutions qu'elles ont dû affronter ; pour que personne n'ose penser que le progrès scientifique et technique s'est fait sans elles ; pour qu'elles puissent servir d'exemples, d'inspiratrices ; pour qu'aucune femme qui en a les capacités et la vocation ne se trouve écartée de d'activité scientifique.

 

 

Histoire des femmes scientifiques de l'Antiquité au XXIe siècle

Avis de Salyna :

J'ai juste envie de dire « whaou »… et je ne sais pas par où commencer tellement il y a à dire sur ce livre ! Tout d'abord, merci à Éric Sartori d'avoir écrit ce livre ! Vraiment je pense que grâce à cet ouvrage, l'Histoire et la Science en sortiront grandies ! Cet ouvrage est vraiment à placer entre toutes les mains : femmes, hommes, amoureux des sciences, de l'histoire, etc.… , et peut être tout particulièrement entre les mains des jeunes filles qui voudraient s'engager dans les sciences et qui manquent de modèle !
Car oui, des femmes dans la science, il y en a eu ! et un bon paquet et de tout temps ! Alors qu'on entend partout que les femmes sont peu présentes dans les sciences, je pense que ce livre devrait être une référence ! Oui il y a eu beaucoup moins de « grandes femmes » scientifiques que de grands hommes. Elles ont été oubliées, volontairement souvent, parce qu'elle faisait de la concurrence à leurs collègues masculins. Et de la misogynie, il y en a eu beaucoup, énormément et souvent accompagné de très mauvaise foi ! Même certains de nos grands philosophes qu'on nous glorifie en cours ne sont pas gênés pour placer l'intellect de la femme en dessous de tout. Mais c'est aussi « normal » qu'elles fussent moins nombreuses : lorsqu'on ne donne pas d'éducation aux jeunes filles, il ne faut pas s'étonner qu'elles soient peu présentes dans les domaines scientifiques. Et celles qui se sont distinguées sont celles qui ont été éduquées ou qui se sont « auto-éduquée ». Et souvent, c'est aussi ça qu'on voudrait faire taire, c'est le lien entre féminisme et femme de sciences. Oui souvent, les femmes scientifiques ont été des précurseures pour la place des femmes dans la société et notamment pour leur éducation. Mais science et « politique » n'ont jamais vraiment fait bon ménage, et certains se plairait bien à ce que chacune de ses disciplines reste bien séparé (mais historique ce n'est pas vrai).
Alors OUI, il y a existé des femmes dans l'histoire de la science, et pas des moindres et dans toute les matières. Y compris celle qu'on qualifie aujourd'hui de peu attractive ou ne convenant pas aux femmes comme la physique ou les mathématiques !
Ce livre est composé de 11 grandes parties. Les 5 premières parties décrient pêle-mêle des femmes dans toutes les matières selon différentes périodes de l'Histoire. Et on en découvre des grandes femmes ! et les luttes qu'elles ont menées contre cette horrible misogynie ! Même pendant le fameux Siècle des Lumières on s'est arrangé pour que les femmes n'y participent pas. Les 6 autres parties décrivent de la Renaissance à l'époque contemporaine une matière en particulier : astronomie, mathématique et physique, chimie, naturaliste (zoologie, botanique…) médecine et sage-femme. Et là encore, on en apprend beaucoup ! Les parties décrivent toujours un peu l'époque et les courants de pensée du moment, histoire de bien se situer. Et ensuite, ce sont des biographies, plus ou moins longues des femmes qui ont marqué la période et la matière en question ! Et parfois ces femmes ont été reconnues à leur époque, et oubliées ensuite… alors que leurs collègues masculins sont restés eux… pourquoi… misogynie ou erreur de l'histoire ?
Il serait trop long de décrire chaque partie ! Mais je crois que la plus marquante est celle sur la médecine… car c'est quand même, la seule discipline, qui a persécuté les femmes pour les en bannir. Car oui, on a brûlé des femmes médecins, ces fameuses sorcières ! Dont souvent le seul crime était de guérir les gens, loin des universités et de leurs enseignements (où les femmes étaient interdites, cela va « de soi »). On notera aussi la place particulière qu'a eue l'Italie, qui a été le seul pays à accueillir favorablement les femmes dans les universités. Assez étonnant quand on connaît le stéréotype machiste de l'Italie.
Ce livre c'est l'histoire des sciences, de la société et des femmes, surtout la lutte des femmes (ce n'est pas le thème qu'aborde l'auteur, mais c'est un simple fait). Alors non ce livre n'est pas féministe, il est juste culturel. À lire juste par simple culture générale !

 

Avis de Xian :

Un livre vraiment remarquable, d'autant plus qu'il a été écrit par un homme et que ce dernier n'est pas avare de reproches aux hommes qui tout au long de l'histoire ont fait preuve d'une misogynie malsaine.
On découvre tout au long de ce livre des hommes qui ont été des clés dans l'histoire des sciences. Mais avant tout, l'auteur nous propose une longue introduction qui nous fait découvrir la misogynie qui à fait, qu'aujourd'hui encore, on pense que les femmes seraient moins compétentes en science ou qu'elles ne s'y intéressent pas. Pour cela, il suffit de voir le clip puant de misogynie qu'avait présenté l'Europe : rose, sexy, cosmétique et perturbant leurs collègues qui, eux, bossent.
Chimie, physique, médecine, biologie, alchimie, traduction, éducation, les femmes se sont illustrées dans tous ces domaines bien qu'elles aient souvent été oubliées. L'exemple type sera Lavoisier, fondateur de la chimie moderne. Citer souvent seul, ses travaux n'auraient jamais pu être ce qu'ils ont été sans son épouse. Car oui, beaucoup de ses femmes sont des épouses, des sœurs, des amantes, de grands scientifiques. Comment ne pas penser à Marie Curie dont certains pensèrent que sa contribution à son premier Nobel, avec Pierre Curie et Becquerel, avait été minime ? Mais pas que ! et heureusement. Elles furent nombreuses à s'imposer, seules, dans leur domaine et certaines furent bien meilleures que leur homologue masculin !
Encore plus exceptionnelles, ces femmes se forment elles-mêmes, car beaucoup ne reçoivent pas d'éducation soignée. Il arriva même que les parents de certaines tentent de les empêcher d'étudier, car cela était peu « féminin »… Mais heureusement, certaines familles furent plus ouvertes… Il ne faut pas oublier que ces études furent malheureusement réservées à une élite qui avait les moyens d'engagé des précepteurs privés, de se rendre dans les salons pour discuter avec des personnages illustres, de suivre des cours publics…
Brillantes-en de très nombreux points, certains scientifiques reconnus n'auraient rien pu accomplir sans leur aide précieuse.
Ces femmes ont toutes buté sur une seule chose : la misogynie. L'auteur fait bien ressortir cela dans tout son ouvrage, prenant souvent la peine de citer des scientifiques ou des philosophes qui ont tout fait pour empêcher ces femmes de faire carrière. Tous les coups ont été permis ! L'Église a beaucoup aidé dans cette tâche…
Mais dans une Europe défavorable aux femmes, un pays s'illustre. Et je dois bien avouer en avoir été surprise vu la réputation qu'il se coltine à l'heure actuelle : l'Italie. Femmes admises dans les Universités (Bologne accueillit des femmes illustres), enseignantes dans ces mêmes universités, dont une sera même soutenue par un Pape ! Un rayon de soleil dans une Europe Médiévale et Renaissance profondément misogyne.
Cette misogynie entra par ailleurs des désastres sanitaires puisque des milliers de femmes ont dû subir la privation de soin faute de médecins femmes…
S'il y peut-être un défaut dans ce livre, c'est peut-être son caractère européano-centré. Mais bon, le travail accompli est déjà énorme, surtout que l'Antiquité évoque des Asiatiques.
Un livre fascinant qui réhabilite les femmes dans les sciences, quelles qu'elles soient. La détermination et la force de ces dernières ont permis, à leurs échelles, une émancipation de leurs consœurs. Et surtout qui prouve que ces dernières ont été un pilier de l'évolution de certaines théories, ont inventé et découvert des choses que les hommes ne sont pas parvenus à faire.
Bref, « l'esprit n'a pas de sexe ».

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 14:48

Auteur : Yves Sente et André Juillard

 

Résumé :  Cette nouvelle aventure de Blake et Mortimer conduit nos deux héros à Oxford. L’Ashmolean Museum et sa célèbre collection archéologique est le théâtre de vols inexpliqués auxquels sont liés une série de meurtres tout aussi mystérieux. Tels les héros d’Agatha Christie, Blake et Mortimer mènent l’enquête

 

http://www.marquejaune.com/images/stories/news_2/blake_mortimer_serment_5_lords_strip_couv.jpg

 

Date de parution : 2012

 

Critique de Salyna :
La sortie d'un nouveau tome de Blake et Mortimer est toujours un événement !
Et c'est toujours avec plaisir qu'on les retrouve ! Et je dois dire que ce nouvel opus m'a beaucoup plus ! Les derniers tomes étaient assez dans le fantastique et parfois un peu trop peut-être.
Celui-là au contraire est bien ancré de la réalité et l'histoire anglaise et l'un des ses héros : Lawrence d'Arabie.
De plus, ce tome révèle un peu la jeunesse de Blake, même si l'on n'en apprend pas autant que celle de son ami Mortimer dans les sarcophages du 6e continent. On découvre notamment ses débuts au MI5.
Tout au long de ce tome, j'étais tenu en haleine et terriblement envie de savoir le fin mot de cette histoire ! La trame est bien menée, la lecture passionnante et les fausses pistes légions. le seul « défaut » c'est les cases toujours très narratives de la BD (mais c'est le style B&M), car on a tellement envie de savoir que tout lire deviens presque insupportable ! En gros, la BD est prenante !
L'un des meilleurs Blake et Mortimer selon moi (mais loin de la marque jaune qui reste LE meilleur de la série)

 

Critique de Xian :


Je suis toujours heureuse de retrouver mes héros préférés dans une nouvelle aventure. Si les dernières étaient sympas, mais sans plus, celle-là est vraiment très plaisante !
Dans ce récit, on reste dans quelque chose de très réaliste sans éléments fantastiques. Pendant que Mortimer est à l'Ashmolean Museum en archéologue amateur où des objets, sans grande importance sont volés ; Blake voit une partie de ses amis, tous des lords anglais, être victime d'accident tragique. le tout est lié, bien évidemment.
C'est que j'ai beaucoup aimé, c'est intégration de cette histoire de l'Histoire. C'est très pertinent et nous plonge dans des conflits personnels et d'État.
Si dans d'autres volumes, certains s'étaient penchés sur la jeunesse de Mortimer, les auteurs ont ici développé celle de Blake. Pour mon plus grand plaisir, car c'est mon personnage préféré.
Comme dans les derniers épisodes, c'est avec plaisir que l'on voit apparaitre des personnages féminins. On ne pourra que saluer les auteurs de nous en livrer une de caractère et très active.
Les références aux autres tomes sont nombreuses et c'est toujours plaisant.
L'un des défauts de cette BD, comme beaucoup dans la série, c'est que je trouve que c'est Mortimer qui est toujours mis en avant. J'ai parfois l'impression que Blake n'est qu'un personnage secondaire. C'est un peu décevant ici, car l'intrigue, comme L'affaire Francis Blake, tourne autour du capitaine du MI-5.
Second défaut : y a pas Olrik… du coup c'est un peu moins drôle, mais ce n'est pas grave. En espérant vite le revoir dans les tomes à venir.
Troisième défaut : la couverture. Je la trouve vraiment moche ! Et peu représentative de l'histoire. La couverture présentée sur mon blog est bien mieux. C'est celle du format spécial. A noter que Mortimer est plus mis en avant que Blake…
Bref, une excellente BD qui se dévore

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 10:44

« Smilla et l'amour de la neige » est un roman de Peter Hoeg.

Dans cet article nous vous parlerons du livre (évidemment) mais aussi du film. C’est assez moche à dire, mais l’adaptation cinématographique nous a plus plu que le livre original. Mais nous avons découvert le film en premier. Nous avons donc peut-être eu une vision un peu détournée.

 

http://images-booknode.com/book_cover/28/smilla-et-l-amour-de-la-neige-27613-250-400.jpg

 

Synopsis :

Difficile pour Smilla Jaspersen de croire en la mort accidentelle d'Esajas. Impossible même parce que Smilla ne croit pas qu'un enfant atteint de vertiges chroniques puisse sauter du toit d'un immeuble. Parce qu'elle s'était prise d'affection pour ce gamin groenlandais, délaissé par sa mère. Parce que Smilla est groenlandaise, elle aussi, et que sa mère, esquimaude, lui avait appris « l'amour de la neige ». Et que la neige ne ment pas, contrairement aux hommes. Commence alors pour cette femme solitaire et obstinée une quête pour la vérité et l'honneur qui l'amènera sur les traces d'un bateau en route pour les terres arctiques, à la découverte d'une infâme machination qui risque de lui coûter la vie...

 

Ce que Xian pense du livre :   

 

J'avoue que ce livre me laisse une impression étrange. Je ne pourrai pas trop dire si j'ai aimé, mais je ne pourrai pas dire le contraire. Le style d'écriture est tellement spécial que la lecture n'est pas toujours appréciable.
J'ai découvert « Smilla et l’amour de la Neige » par le film. Film que j'avais adoré surtout parce que le personnage principal, Smilla, était génial.


Ce qui caractérise cette héroïne c'est sa froideur. C'est d'ailleurs la froideur qui caractérise tout le livre, car écrit à la première personne. Smilla est génial, mais son caractère est tellement dur que parfois j'ai eu du mal à la supporter. La lecture en devient aussi parfois chiante. C'est une femme brillante, mais complètement paumée, à la dérive.
Tous les autres protagonistes sont un peu de cette trempe. Nous n'avons pas à faire avec des « méchants » ou des « gentils » ordinaires. Ils sont tous profonds, mais incroyablement simples ; aucun n'est superficiel même si on les fréquente peu. En peu de phrase et un vocabulaire juste, l'auteur nous dresse des portraits incroyables de ces personnages. D'un autre côté, on a un peu de mal avec ses descriptions, car ils ont tous un côté « inhumains », « anormaux ».
C'est le froid et la glace qui caractérisent ce livre. Donc dur de dire si cela est bien ou mal. Je pense que ce côté glacé aura des effets différents selon le lectorat.


Pour l'intrigue, j'avoue m'être un peu ennuyé, mais cela vient aussi du fait que je connaissais l'histoire avec le film, même si les choses sont parfois assez différentes.
Le livre est assez mou. Il y a peu d'action, de courses-poursuites. Pas de rebondissement. Les choses avancent assez lentement.
Une chose qui est parfois désagréable, c'est les flash-back de Smilla sur son passé. L'auteur s'y prend aussi mal : on a souvent l'impression de passer du coq à l'âne.
Certaines descriptions sont assez chiantes, surtout quand on se tape les listes de produits ou d'appareil. Par contre, ces dernières sont très variées et créent une ambiance exceptionnelle. L'auteur maitrise de très nombreux sujets : navigation, certaine science, histoire, culture danoise et Inuit/Esquimaude.
De plus, il y a des phrases en allemand : c'est juste super de devoir sauter des dialogues, car je ne parle pas allemand et il n'y a pas de traduction.


Cette critique n'est pas très longue, mais le livre est tellement spécial que je serai plutôt du genre à conseiller à chacun de le lire pour avoir son propre avis. Pour moi, ce fut une expérience littéraire intéressante.

 

Ce que Salyna pense du livre :

 

Je n'ai pas fini le livre. Je me suis bien trop ennuyé pour avoir le courage d'aller jusqu'au bout. Ça m'arrive très rarement, mais là j'ai déjà un gros effort pour aller plus loin que la moitié.

 

Le livre est leeeeennt.... il se passe peu de choses et quand elles arrivent, elles semblent être de glace. Ce livre est un glaçon....

Pour moi ce livre n'est pas un roman, mais une photographie de la vie des Groenlandais venus de grès ou de force (de force pour Smilla) au Danemark. Le choc de deux civilisations : celle des Inuits et celle des danois. D'ailleurs tous au long du livre, l'héroïne se pose des questions sur ça place dans ses deux mondes et est tiraillé entre la modernité (elle s'habille au grand frais) et son pays natal assez sauvage.

 

C'est principalement le personnage principal, Smilla donc, qui vaut un peu la lecture de ce livre. Elle est froide, renfermée et désagréable. Un vrai glaçon qui n'en fait qu'à sa tête. Pour les autres, notamment ceux qu'on pourrait appeler « méchants » on s'y perd totalement... je mélangeais les noms, ce qu'ils ont fait, avec qui, où, quand, comment.... bref c'est parfois pénible.

 

Parfois je me dis aussi que ce livre est aussi fait pour toucher un public danois et non les autres, car on y parle beaucoup de l'histoire des industries minières du pays, et de son histoire avec le Groenland. C'est peut-être aussi ça qui le rend assez difficile d'accès.

 

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre.... il m'a laissé froide et sans saveur....

 

Le film :

http://storage.canalblog.com/23/88/624488/64714785.jpg

 

Il date de 1997 et s’intitule « Smilla » en VF et « Smilla’s Sense  of Snow » en VO. Il a été réalisé par Bille August avec Julia Ormond, Gabriel Byrne (qui est putain de sexy de canon de la mort qui tue) et Richard Harris.

 

Une fois n'est pas coutume, le film est plus attractif que le livre. La trame principale est là : Smilla cherche à comprendre pourquoi Esaja est monté sur le toit alors qu'il a le vertige et "qui' l'y a poussé, et surtout le caractère de smilla est bien conservé. Sympa comme une porte de prison.  Le film à l'avantage justement d'enlever tous ses descritpions et flash back qui rendent la lecture du livre pénible.  Le résultat est que l'action s'y déroule mieux, tout en restant un film très lent (mais très agréable) ce qui est une marque de la réalisation nordique.

 


PS : si quelqu'un à ce film en zone 2 et en français, n'hésitez pas à nous faire signe ! car pour le moment, nous avons fait chou blanc sur la VF !

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 08:39

Lecture par Salyna

 

 


 

http://pluiedelivres.files.wordpress.com/2012/03/couv-sans-forme.jpg

 

Auteur : Gail Carriger

Résumé: Une histoire de vampires, de loups-garous et de dirigeables Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

Date de parution : 2011

Genre : fantastique, steampunk

Critique personnel :
J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome ! L'aventure reste plus familiale diront nous, puisque Alexia se rend en Écosse, dans l'ancienne meute de son mari pour découvrir pourquoi la meute ne peut plus se transformer en loup-garou ! Une aventure dans un cadre plus intime donc, puisque l'on retrouve aussi dans l'affaire, Félicité, l'horrible soeur gnangnan d'Alexia, et sa meilleure amie Ivy Hisselpenny, dont on ne se lassera pas du coté très théâtrale qu'elle donne à sa vie.
Certes, beaucoup moins d'action que dans le premier tome, mais plus de mystères et de relations douteuses.
Indiquons quand même l'apparition d'un nouveau personnage très prometteur : Mme Lefoux. Personnage très ambigu dans tous les sens du terme : aussi bien vestimentaire, sexuelle (ou pas en fait) et sa place dans l'histoire !
On ne se lassera jamais des joutes verbales de Conall et Alexia, ni celle de la meute de Kingair d'ailleurs. Je dois aussi dire que Lord Maccon tombe bas dans mon estime à la fin du roman : cette quoi cette réaction de merde ! Typiquement masculin ! Lui qui me faisait rêvé d'un beau prince charmant désagréable, le voila replacé sur le banc des : justes un con de mec !
On peut aussi noter que ce roman est loin du complexe de la strouchmphette : une femme parmi une horde d'hommes. Non, il y a plein de personnages féminins et pas seulement pour faire joli !
J'avoue par contre être resté sur ma faim.... mais putain c'est quoi cette fin !! Il est scandaleux de nous laisser dans un tel suspense à la fin d'un livre !! Deux gros événements dans les dernières pages ! Je me tape à savoir si je commande le 3e tome en anglais, ou si je patiente.....
On notera quand même quelques problèmes de traduction de temps en temps... ce qui coupe un peu la lecture, car les phrases bancales doivent être relues.

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 13:11

Salyna a lu cette BD et l'a chroniqué pour Plume imag'in air, mais elle ne résisite pas à l'envie de vous la faire découvrir aussi !

 

Auteur : Stephane Betbeder et Bojan Vukic

Résumé: Dorian Gray est un vieillard hideux au regard de dément. Seul son portrait, qu’il garde précieusement, lui rappelle qu’il fût un jour un jeune homme à la beauté surnaturelle. Aujourd’hui, Dorian n’inspire plus que dégoût et aversion. La jeune Phillis va pourtant poser un regard sur lui plein de compassion, sans jugement. Dorian est conquis. Pour la séduire, il doit redevenir ce qu’il était. Mais pour retrouver sa jeunesse, il faut nourrir le portrait... Et le portrait a faim de sang ! Seul un sang de coupable pourra inverser le processus. Pour transférer sa monstruosité sur la toile et revêtir la perfection de ses traits, il devra tuer quelqu’un dont l’âme est encore plus noire que la sienne. Depuis quelques temps un monstre insaisissable tyrannise Londres. Aucune arme ni aucun mur ne semble pouvoir l’arrêter… Et pour cause : il est invisible de la tête aux pieds !



Date de parution : 2012

Genre : fantastique

Critique personnel :

Le retour de Dorian Gray, est une BD de Stephane Betbeder et Bojan Vukic pour la collection 1800 de Soleil.
Tout d’abord un petit mot sur l’origine de cette BD : Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Dans ce roman, Dorian Gray commande un tableau « maudit » puisque celui-ci prend l’apparence de l’âme de Dorian alors que celui-ci ne vieillit plus. Il est même étonnant que cette œuvre majeure d’Oscar Wilde n’ait pas autant inspiré que Frankenstein ou Dracula. Car rien de plus moderne que l’image (ici un tableau) qui change avec que la personne accède ainsi à la jeunesse éternelle et la beauté par excellence….
Bon, revenons sur la BD, pour commencer, la couverture est magnifique. Un Dorian Gray défiguré tenant le tableau ensanglanté hanté par une forme transparente….
Cette BD mêle donc Dorian Gray et l’homme invisible (bon choix quand on parle d’image vu qu’on n’a pas d’image lorsqu’on est invisible). Dorian erre tel un mendiant dans Londres et rencontre par hasard Phillis, une jeune suffragette assez excitée qui se travestie pour lutter. Celle-ci lui redonne espoir de retrouver son apparence d’autres fois et c’est en égorgeant un homme qu’il comprend comment.
L’homme invisible quant à lui, à la folie des grandeurs et tentes de devenir roi d’Angleterre… Invisible 1er…. Il va sans dire qu’il excite la foule sous à un drame sur les docks…. Et redeviens visible peu à peu…
Voilà un peu pour l’histoire, je trouve qu’elle se tient pas mal, j’attends avec impatience la suite, mais je crois deviner ce qu’il va se passer ! Nous verrons.
Je trouve pour le moment que c’est l’un des meilleurs scénarios que nous offre 1800, certains étant un peu léger en voulant mélanger différents personnages de romans célèbres. Le dessin et le manque de couleurs donnent une atmosphère noire qui nous plonge ainsi dans la noirceur des âmes des protagonistes… Rien à redire de particulier sur cette BD, sauf peut être un petit plan nichon qui ne sert pas trop à grand-chose…. Mais bon, passons ce petit détail vraiment futile.
Une bonne BD en somme.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 12:25

Auteur: Gail Carriger

Résumé: Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

 

Date de parution :2011 (existe désormais en poche)

 

Genre :fantastique, légèrement steampunk

 

 

http://3.bp.blogspot.com/-vC3aiDS4X-w/Tv8C9XYNKrI/AAAAAAAADhY/Cyv5g-xSaxs/s1600/9782360510269.jpg

 

Critique de Salyna : Absolument super !

Ce livre est tout simplement un petit régale ! Alors d'abord, il y a un petit écueil à passer, qui m'a sembler un peu lourd au début, mais une fois passer outre, ça roule tout seul : la répétition (incessante) dans les 1er chapitre de "Mademoiselle Alexia Tarabotti". AU bout de 2 ou 3 fois dans les premières page, c'est carrément lourd .... Mais soit on s'habitue, soit on retrouve moins de répétition plus tard, mais en tout cas ça passe.
Ensuite, que dire que ce livre et une sorte de cupcake ! Une regarde avec délice, on culpabilise de croquer dedans tellement c'est beau à regarder, puis on adore ça !
La lecture est fluide, les personnages attachants et bien caractérisés. Il y a une organisation des sociétés de loup-garou et de vampire très intéressante, et on sort des classique vampire minet à la twilight.
Ce qui est jouissif c'est le côté mondain et contraire sociale liée à l'époque victorienne avec toutes les convenances (ou non) qui vont avec, et voir Alexia jongler entre les convenances et son caractère bien trempée, c'est génial !
En parlant d'Alexia, ses joutes verbales avec le beau Lord Maccon sont absolument jouissif !
Bref, une vrai petit bijou !
Comme c'est dit que la couverture : une histoire de loup-garous, de vampires et d'ombrelles !

 

Critique de Xian :

Une histoire de vampires, de loups-garous et d’ombrelles. Je crois que cette phrase d’accroche définie très bien ce roman dès plus étrange, mais au combien plaisant !

Ce livre est un véritable ovni de la littérature. Imaginez un peu une vieille fille (de vingt-six ans…), un monde victorien bourré de règles et de contraintes sociales, des vampires un poil excentriques, un loup-garou écossais légèrement ronchon et… une histoire de hérisson… Non, oubliez le hérisson.

 

Je pense que le mot qui conviendrait le mieux pour désigner ce livre est guindé. L’auteure utilise à la perfection les règles de convenances et de savoir-vivre de l’époque victorienne. Le début nous met tout de suite dans le contexte. Miss Alexia se fait attaquer par un vampire, mais sa colère n’est pas tournée vers l’attaque en elle-même, mais vers le fait que le suceur de sang ne lui ait pas été présenté ! Tout le roman est de cette trempe et c’est juste hilarant !

Sinon, ce livre a vraiment été très bien travaillé. Aucun personnage ne peut se targuer d’être superficiel.

Je tiens à dire toute l’affection que j’ai pour l’héroïne Alexia. Il est assez rare de voir des femmes de cette trempe. Ce n’est pas une combattante, mais elle sait se défendre ; elle a du caractère et la langue bien pendue, mais tout en restant polie ; elle est raffinée et élégante, et n’est pas forcément des plus jolies (en fonction des critères de beauté de son temps).

Un vrai coup de cœur pour Lord Maccon, le loup-garou écossais.  

 

L’univers du roman a également été très travaillé. On retrouve bien le monde victorien, avec ses codes, et ce avec une pointe de steampunk. Mais là où les choses sont très plaisantes, ce sont les règles des surnaturels (loups-garous, vampires…)  clairement liés à la nature : les loups-garous reproduisent le schéma de meute et les vampires sur celui de la ruche (c’est-à-dire avec une reine, comme chez les abeilles). Le tout bien intégré dans l’Angleterre victorienne.

L’auteure met donc en avant que différentes sociétés, de fonctionnement très différent, peuvent cohabiter sans trop de mal à la condition que tout le monde y mette du sien.

Vraiment, on ne peut qu’apprécier l’univers dans lequel Alexia et les autres personnages évoluent.

 

Il y a un point que je trouve super, mais un peu lassant au final, ce sont les descriptions des vêtements. On en peut d’admirer les connaissances de l’auteure dans ce domaine. De plus, cela contribue à l’ambiance du roman. Mais au bout d’un moment, j’espérais que cela allait un peu cesser au profit de l’action.

 

Cependant, il y a quelques défauts. Le premier est la répétition très courante de « mademoiselle Tarabotti », « Alexia Tarabotti ». Ça finit par devenir soulant. Surtout quand notre chère héroïne se retrouve en compagnie de son amie, mademoiselle Hisselpenny !

J’ai trouvé que l’intrigue n’était pas forcément des plus originales (dans son déroulement) et qu’elle manquait un peu d’action.

Et un événement, à la fin, que j’ai trouvé un peu too much. Mais je ne dirai rien pour ne pas spoiler.

 

Voilà donc pour ce livre, dont j’ai l’impression de ne pas avoir assez mis en valeur dans cette critique. J’insiste sur le fait que c’est un super roman, avec un univers sympa, une plume aiguisée et des personnages extrêmement travaillés et attachants.

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Si vous souhaitez en savoir plus sur chacune d'entre nous, nous avons toutes les deux un blog respectif.

Sur le blog de Xian Moriarty, vous y retrouverez des extraits de ses récits qu'elle écrit seule, mais aussi des critiques littéraires et cinématographiques.

http://i175.photobucket.com/albums/w127/xian_palpatine/blog/xian3.jpg

 

Sur le blog de Salyna Cushing-Price, Anaïscience en Cavale, vous pourriez y suivre ses aventures d'étudiante en biologie.

http://i175.photobucket.com/albums/w127/xian_palpatine/fond.png

 

Si par hasard, vous appréciez nos écrits, sachez que certains d'entre eux sont publiés sur le forum Plume Imag'in Air que nous administrons avec des amis.

 

http://i175.photobucket.com/albums/w127/xian_palpatine/Blog%20Plume/banpiia.png

 

Lecture du moment :

Xian :

 

Salyna :

 

 

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